Bénis soient les enfants et les bêtes - Glendon SWARTHOUT

Editions Gallmeister
Parution : 2 février 2017
Titre original : Bless the beasts and children
Traduction : Gisèle Bernier
176 pages


Ce qu'en dit l'éditeur :

Ils sont six adolescents à s’être rencontrés dans ce camp de vacances en plein cœur de l’Arizona. Leurs riches parents ne savaient pas quoi faire d’eux cet été-là, et ils ont décidé d’endurcir leurs rejetons en les envoyant au grand air comme de “vrais cow-boys”. Au sein du camp, ces enfants deviennent vite inséparables. Cette nuit-là, alors que tout le monde est endormi, ils ont une mission à accomplir, un acte de bravoure qui prouvera au monde entier leur valeur. Et ils iront jusqu’au bout, quel que soit le prix à payer.

Ce que j'en ai pensé :

Le Box Canyon Boys Camp en Arizona st un camp de vacances pour gosses de riches, du genre qui vous transforme de minables morveux en vrais mecs, aguerris en équitation-camping et enfin aptes à la vie en société. Sauf pour les "Pisseux", l'équipe des loosers, ceux qui perdent tous les challenges, sucent leur pouce, font pipi au lit à 14 ans et sont à la limite de la névrose. Des gosses en manque d'affectation pour la plupart et qui vont être traumatisés par une rencontre insolite.

De quoi leur donner assez de courage et d'nconscience pour s'embarquer à bord d'une voiture volée dans un road trip mi-tragique mi-cocasse qui va surtout repousser leurs limites et les faire grandir d'un coup !

J'ai aimé cette histoire de gosses naîfs, leur périple, les caractères des protagonistes et toutes leurs failles d'enfants blessés, et pourtant, ce n'est pas un coup de coeur.

Difficile d'expliquer pourquoi..Peut-être à cause des intermèdes en italique qui cassent le rythme (et bien qu'ils soient indispensables en flashbacks pour comprendre pourquoi ils sont dans ce camp et comment ils en arrivent à se lier dans leur projet fou). Il m'a sans doute manqué un peu de peps dans la narration, une plume plus nerveuse...
Mais c'est un roman plaisant qui a le mérite de poser en creux le rapport des américains à la nature, voire les méthodes éducatives de ce pays (sympa le camp-commando et sa loi du plus fort !!!).

2 commentaires:

  1. Les intermèdes en italique m'ont aussi déstabilisée au début, mais une fois compris leur utilité, je les attendais au tournant de page, et j'aurais même apprécié qu'ils soient beaucoup plus longs. Je suis fan de Swarthout, mais des trois romans lus, c'est celui qui m'a le moins emballée. Tu as préféré "Homesman" (et moi aussi). Il te reste à lire "Le tireur" et... je mise pour un coup de coeur!

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  2. J'ai beaucoup aimé pour ma part et j'ai bien aimé ces intermèdes qui permettaient d'expliquer qui étaient ces gamins et qui au passage rappelaient les failles du système éducatif américain et oui la loi du plus fort fonctionne toujours.
    Pour Le Tireur, un énorme coup de cœur ! j'ai adoré Homesman mais je crois que je préfère Le tireur, si c'est dire ... une oraison funeste de la conquête de l'Ouest !

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